jeudi 27 août 2015

Le beau monde d'Harriet Lane ou l'ennui





Synopsis : Frances Thorpe est invisible.
Correctrice aux pages « Livres » d'un prestigieux journal, elle regarde briller le beau monde des lettres tandis qu'elle s'enlise dans une existence médiocre.

Jusqu'au jour où elle croise une voiture accidentée sur une route de campagne et recueille les derniers mots de la conductrice, Alys Kyte, épouse du célèbre écrivain Laurence Kyte.

En rencontrant la famille d'Alys, Frances entrevoit la lumière et ne résiste pas à son attraction. Dans le halo qui les entoure, la jeune femme ordinaire côtoie l'exception, les privilèges qui lui sont refusés : il lui faut goûter à cette chaleur, à cette lumière. À tout prix.

Genre : Contemporaine.

Mon avis : Je ne prendrais pas de gants, j'ai détesté !

Le beau monde représente la popularité, l'argent, la bourgeoisie dans laquelle Frances, le personnage principal de cet ouvrage veut à tout prix entrer.

"Je commence à sentir une certaine appartenance à ce monde, comme si je méritais d'en faire partie; comme s'il m'avait adoptée . Comme s'il me respectait."

La vie de Frances est vide.
On ne connaît rien véritablement d'elle.
Elle est là et c'est tout !
Et cette nuit-là de pluie hivernale, elle y était aussi, seul témoin de l'accident de la femme de Laurence Kyte, grand écrivain. Et depuis ce jour-ci, sa vie prend une autre tournure, on la voit enfin ! Les autres personnages prennent conscience de sa présence.

Ce n'est qu'à partir de la page 200 qu'on ressent une sorte d'excitation pour l'histoire. Et elle ne dure que quelques instants.

Frances paraît peu à peu comme quelqu'un de totalement givrée, qui essaye par tous les moyens de s'immiscer dans la vie des Kyte, à prendre la place de la défunte femme de Laurence, Alys. Elle s'identifie à elle, elle emprunte ses affaires.

On découvre alors une Frances instable, qui prend le contrôle de tout pour arriver à ses fins en employant manipulations, mensonges...

J'ai détesté le style et la manière d'écrire dont use l'auteure. Les phrases n'ont aucun lien entre elles. On vacille d'une pensée à une autre. L'écriture se disperse de partout. Peut être est-ce là déjà le signe de l'instabilité mentale de Frances ?

Pour moi, ce fut une véritable déception à laquelle j'attribue la note de 8/20. Je me suis ennuyée totalement ! Je n'ai pas accroché !

* Ce livre a été lu dans le cadre du challenge Un mot - des genres.

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