Attention cette chronique contient des spoilers !!
Synopsis : 4 septembre 2012 : quatre personnes abattues à Chevaline.
Mai à novembre 2013 : six personnes assassinées à Paris.
Quelle relation existe-t-il entre ces deux affaires? Pas de mobile, pas de lien entre les victimes.
Pour tenter de résoudre cette enquête obscure et déroutante, une brillante criminologue suédoise est appelée en renfort. Belle, magnétique, ses méthodes très personnelles heurtent les enquêteurs du quai des Orfèvres, mais débouchent sur une piste ténue. Une course contre la montre s’engage alors entre un serial killer atypique, qui a toujours un coup d’avance, et ce groupe de la Crim’, mené par le commandant Fromentin.
Les cadavres s’accumulent et les rebondissements se bousculent jusqu’au point final de cette enquête haletante.
Mon avis : Tout d'abord, je tiens à remercier Jean-François Thoron lui-même qui m'a proposé de lire son second ouvrage et d'écrire une critique.
Ce second ouvrage s'inscrit dans une continuité pour l'auteur puisque nous retrouvons le formidable Alain Fromentin, le commandant en charge de l'affaire concernant les jumelles défenestrées (voire Sylvia).
L'intrigue commence en France, plus précisément à Chevaline où l'élément perturbateur s'enclenche. En effet, il est question de tuerie à Chevaline, puis de série de meurtres à Paris.
Thoron nous propose dans cette affaire, de connaître beaucoup mieux l'équipe du 36 quai des Orfèvres. A cette enquête, s'ajoute une drôle de criminologue suédoise, Eileen, qui a tout d'une garce. Le divisionnaire Dumont, lui, apparaît comme un véritable emmerdeur.
Au fil des pages, tout présage qu'Eileen va attirer Alain dans son lit, ce qui empiète sur sa vie professionnelle. Les quelques scènes où Fromentin est gêné par cette situation m'ont bien fait rire.
Dans cette affaire, il n'y a pas que les policiers, il y a aussi ....Max.
Max, personnage éponyme de cette affaire, est un psychopathe manipulateur qui tue pour se venger de son frère jumeau, Walther. Thoron procède à des flashbacks, nous permettant de mieux comprendre l'enfance du tueur, la naissance-même de ses envies meurtrières.
Sur la liseuse, à 38%, le livre devient super intéressant (vu la tournure des événements), à 46% l'étau se resserre pour Max qui commet une fois de plus l'irréparable et cette fois sur "quelqu'un de la maison dirons-nous. A 58% l'intrigue devient plus pointue et plus croustillante du coup.
Tout au long de la lecture, et ce, jusqu'à la fin, une question s'est imposée à moi: A quoi correspondent les initiales S et K du titre ? J'espère que l'auteur lorsqu'il lira ma critique pourra alors m'éclairer sur ce sujet.
Mais en gros, j'ai aimé une fois de plus ce second ouvrage, qui vaut pour moi un 17/20. L'écriture est fluide même si Thoron à chercher à nous embrouiller en commençant par embrouiller ses propres personnages. Sérieusement, je ne comprenais plus rien : mais qui a vraiment tué qui? et pourquoi?, me demandais-je avant de finir par un : Mais ça ne tient pas la route !
Et boom la fin ...était extraordinaire je n'aurais pas pensé à ce coupable-ci !
Et petit clin d'oeil à l'auteur : j'avoue qu'aux prochaines affaires de Fromentin, je le vois bien finir avec Sonia ! ;)
Merci pour votre commentaire. Max : S.K signifie Serial Killer
RépondreSupprimerAmitiés